I you're going to San Francisco...

Publié le par Ju

sf.jpgJ’ai toujours été meilleure en introduction qu’en conclusion et maintenant que l’horloge indique l’heure pour moi de revenir en France après un tout petit moins de six mois en Californie, j’ai du mal à conclure sur quoi que ce soit.


Je n’ai pas eu l’impression d’être partie aux Etats-Unis, mais en Californie, ce qui est, un croyez-moi est un monde dans un monde.

 

J’aurai vu L.A, San Diego, la côte, le Yosemite, Santa Cruz  et la vallée des vins et je suis encore frustrée de ne pas avoir tout fait (je vous autorise à me cracher au visage à la lecture de cette phrase)

 

J’aurai, tel que ce bon vieux Scott Mc Kenzie me le chantait, rencontré de très nombreux « gentle people there »qui vont sacrément me manquer, même s’ils n’avaient pas de fleurs dans les cheveux.  Il est bien loin le temps des hippies déferlant sur SF lors du summer of love, et si aujourd’hui rien ne témoigne plus de cette époque que quelques  vans wolkswagen et la cape de Janis Joplin au Hard Rock Cafe (dur, Janis, dur…) San Francisco a toutefois gardé le meilleur du hippie spirit, (et ce n’est pas les coupes de cheveux) c’est cet esprit d’ouverture, de tolérance et de gentillesse.


Si les chevelus ont été remplacés par les cadres très dynamiques de chez Google qui ont eu un Ipad dès 2009, SF garde sa fraicheur faite d’un mélange subtil de marie-jeanne, d’exposition aux vents d’Alaska, et de volonté de rendre la vie quotidienne un peu moins tendue et un peu plus douce et musicale pour tout le monde.


6a00d8341c717753ef00e54f4e72198834-800wi.jpgC’était certes pas paradisiaque, les ricains m’ont régulièrement exaspérée par leurs aspects moralisateurs surtout,  tout comme par leur incapacité totale à faire arriver un bus à l’heure ou à produire un fromage digne de ce nom (voir mes divers articles pestant sur le sujet).

 

Mais j’aurai du mal à vous affirmer qu’ils ne gagnent pas à être connus quand je sens que je n’ai jamais bénéficié d’autant de gentillesse en 6 mois de vie urbaine.

 

  Ca a réussi, malgré la réticence de mon cerveau de Bélier ascendant Parisienne, à me toucher suffisamment pour que j’aie envie de rendre la pareille.

 

Grâce  à ce voyage, j’ai  appris à  ne pas penser que a culture des USA est une culture-monde que l’on connaitrait tous, quand je vois à quel point j’ai eu eu tant de mal à finalement les comprendre.

 

Alors, voilà, fin du chapitre et fin du blog, j’espère t’avoir fait rire.


Je termine avec ces petites choses , qui j’espère te donnera envie ô lecteur assidu de faire un jour un tour dans la  si jolie cité au petit pont rouge.

 

Ca va me manquer :

Les rues propres. (Le clébard américain n’a til pas de besoins ?)

 

La barquette de framboises à 79 cents.

 

Les concerts gratuits, ou presque, partout ou presque, tous géniaux ou presque.

 

Le  Bay Examiner, rubrique “meurtres par quartiers”.

 

Les succulents, délicieux, orgasmiques, huge-ass avocados que seule la Californie sait produire.

 

L’expression « huge-ass » ou « bad-ass », ou « big-ass » comme arguments de vente.

 

Les gens qui entrent dans ta conversation dans le bus.

 

Les cerisiers en fleurs et leurs oiseaux hystériques.

 

Prendre un virage en cable-car et penser ma dernière heure venue.

 

« Reserva los asientos de enfrente para los ancianos y las personas con incapacidad »

 

Valencia Street, la rue de tous les restos, tous les bars, toutes les excentricités, de la vie en général.

 

L’océan, les mouettes tueuses, les surfeurs déplumés.

 

La radio mariachi des ouvriers en bas de chez moi

 

Le brouillard du matin

 

Twin Peaks et votre antenne qui êtes aux cieux.

 

 


 

 


 

Publié dans Le cours des choses

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